L'amour a vaincu la mort

  • 22.00€

Auteurs: 
Collection: 
22.00€
Date de parution: 
14/01/2019
Etat du livre: 
NEUF
ISBN: 
9782847432343
Préfacier: 
Sidona BAUER
Postfacier: 
Henriette ASSEO
Nombre de pages: 
302

 

 

    Cet ouvrage a bénéficié du soutien de l'Institut Goethe.

     

    Le présent ouvrage est composé, par ordre chronologique de parution, de :

    1.    Contes.
           Zigeunermärchen, Bonn, Europa-Union, 1982. Rééd. en poche en 1989. Traduit par Aïka Mittler.

    2.    Entre amour et haine. Une vie tsigane
           Zwischen Liebe une Hass. Eine Zigeunerleben, Freiburg im Breisgau, Herder, 1985. Plusieurs rééditions. Traduit par Aïka Mittler, avec la collaboration de Muriel Weiss.

    3.    Poèmes. Si tu portes dans ton cœur une branche fleurie, il y aura toujours un oiseau pour venir y chanter.
           Tragen wir einen Blütenzweig im Herzen, so wird sich immer wieder ein Singvogel darauf niederlassen, Norderstedt, Books on Demand, 2012. Traduit par Jean-Pierre Siméon avec la collaboration de Sidona Bauer.

    4.    Des mots : clés.
           
    Stichworte, Norderstedt, Books on Demand, 2017. Traduit par Albane Gellé, Aïka Mittler, Sidona Bauer et Jean-Pierre Siméon (poèmes).

     

    « J’ai parcouru l’enfer de l’inhumanité, les camps effroyables du système national-socialiste. La plupart d’entre nous n’ont pas survécu. Nous, les survivants, sommes marqués à jamais. Mais la vie m’a enseigné une chose : lorsque nous haïssons, nous perdons. Lorsque nous aimons, nous devenons plus riches. Nous avons tous le droit, aujourd’hui encore, d’évoquer nos souffrances. Pour nous retrouver, pour honorer les victimes, pour dire aux jeunes : c’était ainsi. Cela ne doit jamais se reproduire. J’ai écrit ce livre en tant que Tsigane, Tsigane du groupe des Sinti. Et en tant que femme qui a grandi dans ce groupe. Je souhaite donner à d’autres un signe de vie. Si j’ai le droit d’écrire quelque chose sur l’amour, quelque chose qui peutêtre paraîtra trop simple à certains, c’est parce sous le régime national-socialiste, j’ai fait l’expérience de son opposé absolu.  Je ne veux pas porter d’accusation. Je souhaite garder vivante une mémoire. À partir de ce que j’ai vécu. Et après une longue lutte avec le passé. Ceci est l’Holocauste et l’Holocauste de mon peuple. Nous Tsiganes n’avons pas l’esprit de vengeance. Mais nous avons nous aussi droit à ce que nos souffrances trouvent une place dans l’histoire. Et nous avons l’espoir que la paix viendra sur terre. Personne n’a le droit de répondre au mal par le mal. »
    (Extrait de la préface de Entre amour et haine)

     

      Sommaire: 

       

      PRÉFACE

      de Sidona Bauer

      Bensberg, le 20 mars 2018

       

      CONTES TSIGANES

      Préface de Philomena Franz

      Un violoniste tenté par le diable

      La petite flamme

      Comment le lièvre en vint à peindre les œufs pour la première fois           

      Snogo

      Le sage roi tsigane

      Un Tsigane dupé par un hérisson

      Le serment de Jochka

      Le riche marchand et la belle Danoucha

      Le cadeau d'anniversaire

      Pourquoi le sapin reste vert toute l'année

      Les croyances

      Les métiers

      La cuisine

       

      ENTRE AMOUR ET HAINE

      UNE VIE TSIGANE

      Préface

      Mon enfance

      Sur les routes avec ma famille

      Roulottes

      Créatures de Dieu

      Les saisons

      Apprendre à vivre

      La police et notre guenon

      Fêtes tsiganes

      La musique, notre passion

      Les premières ombres

      Restrictions

      Mais c’est un Tsigane !

      La grande peur

      Mon oncle

      Mon Holocauste

      Je suis arrêtée

      La venue du médecin

      La rampe d’Auschwitz

      À Birkenau

      Vers Ravensbrück

      En fuite

      Ma sœur est suspendue à la potence

      Un ange

      À Oranienburg

      Un rêve étrange

      De retour à Auschwitz

      Devant la chambre à gaz et le four crématoire

      « Une de moins à nourrir »

      L’évasion

      Épilogue
       

      Continuer à vivre après l’an zéro

      La guerre est finie

      Pour Eisenhower et de Gaulle

      La voiture-maison

      Une Polonaise et sa buanderie

      Il n’y avait plus rien

      Cauchemars

      Pleurer, seulement pleurer…

      Cela aurait dû être davantage

      Contes

      Comment Grand Ours est devenu la Grande Ourse

      Sonnegei

      Comment Malona et son mari sont devenus immortels

      Impressions automnales

      Mes pensées sont comme des feuilles dans le vent d’automne

       

      POÈMES

      Si tu portes dans ton cœur une branche fleurie,

      Il y aura toujours un oiseau pour venir y chanter

      Amour

      Printemps

      Été

      Une fraîche matinée de l’automne est sans nuage

      Cerisier en fleur

      Source fraîche

      Bord de mer

      Offrande d’Amour

      Quand ma vie était la jeunesse

      Quand je suis arrivée sur Ta terre

      Quand j’étais enfant

      Avant la moisson

      Accueille-moi, Seigneur

      Tu es venu à l’aurore frapper à ma porte

       

      DES MOTS : CLÉS

      I

      La nature merveilleuse et ses tout petits peuples

      Mon être véritable

      Commencement

      L’oncle

      Paysage

      La comtesse aux pieds nus

      Chemin initiatique

      Violoncelle dans le pré

      Violettes

      Merveilleuse nature

      Peuples cachés

      Le temps est irréversible

      Pieds nus

      Truites

      Escargots

      II

      Pour les âmes perdues

      Getsela

      Convocation à la Gestapo

      Questions

      Je crois

      Il faut du courage

      Le Stachus

      Le frère

      III

      La manne des âmes

      Réponse

      Sensibilité

      Böll

      Rivière

      Aura

      J’ai ce rêve

      Bonheur-variations

      Un arbre ne doit pas être tué

      Pré

      Printemps

      Désir de posséder

      Sur l’amour

      Paroles

      Poésie

      Pivoines

      Auschwitz-Birkenau

      La lumière

      La forêt fait retour

       

      POSTFACE

      de Henriette Asséo

      En adresse à Philomena