Philippe GRAND

Né en 1956, un épisode maniaque sévère a signé en 1977 l'entrée de Philippe Grand dans la PMD appelée, désormais, troubles bipolaires. Cette maladie touche une fraction non négligeable des humains. On distigue deux types selon que les manifestations les plus tangibles sont la manie (type 1) ou au contraire la dépression (type 2). Sa pathologie a nécessité une vingtaine d'hospitalisations pour manie délirante aiguë. Il a le sentiment d'avoir été longuement et fréquemment dans une forme d'hypodépression. Ce désordre a perturbé sa vie professionnelle, sociale et affective. Il est cependant resté dans la même entreprise plus de trente ans et partage sa vie avec son épouse depuis longtemps.

Il défend l'idée que le bipolaire se doit d'avoir un espace créatif ; il a fréquenté un cours d'art dramatique pour amateurs, un atelier de peinture. Son goût de l'écrit s'est établi autour des lettres classiques, avant d'engager des études scientifiques qui l'ont conduit à l'École Polytechnique.

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