Stéphanie Condon est chercheuse à l’Institut national d’études démographiques. Ses travaux portent principalement sur les migrations dans une perspective de genre, et notamment sur les migrations caribéennes. Elle a publié récemment « Entre stratégies individuelles et stratégies de l’Etat : le genre de l’émigration antillaise dans les années 1960 », Clio (51, 2020). En parallèle elle s’est intéressée à la question des violences envers les femmes et a été membre de l’équipe de recherche qui a réalisé la première enquête nationale en France – ENVEFF – en 2000. À partir des résultats de cette enquête, elle a publié avec Marylène Lieber et Florence Maillochon “Insécurité dans les espaces publics : comprendre les peurs féminines”, Revue française de sociologie, 46, 2, pp. 265-294 (2005 ; paru dans la sélection anglaise de la revue en 2007). Plus récemment elle a publié avec Nisrin Abu Amara et Elena Ambrosetti « Gender based violence in Egypt: analysing impacts of political reforms, social and demographic change » Violence Against Women 19 (3) 400-421 (2013).