Une jeune havraise dans la guerre des grands
Grâce à son talent de conteuse, son sens des dialogues et son don d'observation, Jeannine Letulle nous plonge en 1940, alors qu'elle n'a que six ans et que la guerre éclate, la privant de sa jeunesse.
Collection dirigée par Patricia Ferté
Du grec Maiandros, désignant un fleuve de Turquie sinueux, le Menderes, le méandre est une sinuosité très prononcée d'un cours d'eau qui se produit lorsque la pente est très faible. De même, « Méandre » a pour toile de fond la grande ou la petite histoire : le long du temps historique, et pour vocation d'éditer des romans historiques : le long du temps historique, le récit s'écoule et forme des sinuosités qui, au détour de la narration, évoquent des situations présentes à résonance sociale et contemporaine avec l'idée de pouvoir apporter un fond toujours pertinent et une forme distrayante.
Grâce à son talent de conteuse, son sens des dialogues et son don d'observation, Jeannine Letulle nous plonge en 1940, alors qu'elle n'a que six ans et que la guerre éclate, la privant de sa jeunesse.
La guillotine doit être déplacée, elle incommode les habitants à proximité immédiate. Elle attendra d'ailleurs son lot de condamnés amenés par charrettes. Les procès se font expéditifs. Les accusateurs d'hier peuvent d'un coup devenir les accusés du jour et les exécutés du soir.