30 pages de photographies noir et blanc et couleur.
Cet ouvrage est une sorte de saga, rassemblant trois livres dont deux publiés et désormais épuisés, qui relate trois histoires d'amour avec l'île de Kemenez, à quelques encablures des côtes bretonnes, entre Le Conquet et Ouessant.
La première est celle de la famille Tassin qui y vécut tels des Robinson. C'est un hommage au père de l'auteure, mais aussi à la mer et au mode de vie îlien, une vie laborieuse empreinte de liberté et de poésie (Un bout de vie... sur l'île de Quéménès).
Cette histoire d'amour se poursuit avec José, le gendre de Henri Tassin, qui prend le relais en 1993, après le décès de ce dernier et s'efforce de poursuivre son oeuvre. Même lorsque l'île est vendue au Conservatoire du littoral en 2003, il lutte de toute son âme pour maintenir l'île et ses bâtiments en l'état, jusqu'à l'installation de "locataires" chargés par le Conservatoire de valoriser les produits agricoles et de s'occuper de chambres d'hôte. Mais l'absence de reconnaissance de l'administration conduira cet être fier et perfectionniste à rejoindre un ailleurs où il repose désormais en paix (L'île de Quéménès, mon paradis désenchanté).
Le troisième livre, L'île de Kemenez, comment je largue les amarres, est celui d'une rupture amoureuse très douloureuse, lorsque le conservatoire du littoral refuse de renouveler à l'auteure et à son fils la jouissance de l'île et d'une minuscule maison, leur penty. Le pot de terre doit-il continuer sa lutte contre le pot de fer, u risque d'y laisser sa santé déjà ébranlée par les désillusions et la maladie de Lyme, et alors que sa mère vient de décéder? Sagement, Marie-Thérèse Darcque-Tassin, soutenue par son fils Quentin, décide malgré son affliction de tourner la page et d'essayer de vivre désormais sans son île bien-aimée.