Cet ouvrage, rédigé à la suite d’une expérimentation locale en Seine-Saint-Denis (Stains), présente une approche située et ancrée dans des pratiques, expériences et expérimentations, articulée à des réflexions Théoriques.
Fruit de la rencontre d’un petit groupe de chercheur·e·s, impliqué·e·s de diverses manières dans la thématique des écritures et/en migration(s) et de participant·e·s (étudiant·e·s, enseignant·e·s, enfants et parents d’élèves de la maternelle, artistes) au projet, il chemine à travers différents éclairages, donnant ainsi une dimension polyphonique aux questions de langues et d’écritures en migrations.
Il interroge à la fois le rôle social de diverses institutions – école, université, centre d’art, maison de quartier – mais aussi la place de chaque acteur·trice dans la construction de représentations sur les langues. Il évoque des idiomes – en s’appuyant sur leurs locuteurs et locutrices – stigmatisé·e·s voire réprimé·e·s dans leurs rapports à « la » norme et parfois libéré·e·s par des pratiques créatives ou simplement par leur reconnaissance.
Les contributrices et contributeurs :
Ferroudja Allouache, Thierry Barez, Safia Baloul, Manon Barou-Croutzat, Lilia Ben Hamouda, Marie Berchoud, Kamelia Bessa, Nicole Blondeau, Stéphanie Cirac, Vanessa Desclaux, Bruno Hubert, Delphine Leroy, Joanna Lorilleux, Florence Marqueyrol, Karine Mazeran-Ben Ayoun, Anthippi Potolia ont bénéficié de relectures internes et de celles de Marie Peretti-Ndiaye et d’Amandine Spire.
PRÉSENTATION
Delphine Leroy
ANCRAGES
Ferroudja Allouache, Marie Berchoud, Nicole Blondeau, Stéphanie Cirac, Bruno Hubert, Delphine Leroy, Anthippi Potolia
I
ÉCOLES : ENTRE TENSIONS ET TRANSFORMATIONS
Concilier par l’écriture migration familiale et langue scolaire
Bruno Hubert
Écrire « pour l’école »
Le mot d’excuse comme espace de domination linguistique
Tensions dans l’auteurisation d’une famille hispanophone
Delphine Leroy
L’écriture pour (se) reconnaître, entre école et migration
De l’assignation à la présentation de soi
Joanna Lorilleux
(Auto)biographisations langagières intergénérationnelles
Dispositifs d’émergence des non-dits, de transformations
des personnes, d’entrées dans les apprentissages
Ferroudja Allouache, Nicole Blondeau, Anthippi Potolia
II
L’EXPÉRIMENTATION PARIS 8 AU MOULIN 9
Deux saisons de « Territoires en migration(s). Histoires de langues et récits de vie »
Descriptions polyphoniques d’un projet de quartier, de la maternelle à l’université
Delphine Leroy avec Lilia Ben Hamouda
Retour réflexif sur l'implication d'étudiantes-chercheuses à leur enquête
Expériences singulières, terrain partagé
Manon Barou-Croutzat, avec Safia Baloul, Kamelia Bessa, Karine Mazeran-Ben Ayoun
Implication du centre d'art contemporain sur son territoire et projets en direction des migrants
Vanessa Desclaux, Florence Marqueyrol
III
DES TIERS-LIEUX AUX ÉCRITURES
Effet transformatif du sujet par la théâtralisation d’une histoire de vie
Thierry Barez
Langues et littératures en exil
Esquiver les frontières : l’exemple de Gaito Gazdanov
Stéphanie Cirac
Exprimer la migration de ses parents : voies, voix et freins
Marie Berchoud
BIBLIOGRAPHIE
LES AUTEUR·E·S
RÉSUMÉS DES CONTRIBUTIONS