Celui qui reste debout

  • 12.00€

Auteurs: 
12.00€
Date de parution: 
24/05/2021
Etat du livre: 
NEUF
ISBN: 
978-2-84743-279-4
Nombre de pages: 
64

Le nouveau recueil d’Horia Badescu, poète roumain et francophone? nous propose le même message humain et lucide qui traverse tout son oeuvre. Devant les terribles expériences que nous rencontrons aujourd’hui, Celui qui reste debout nous offre une leçon de dignité humaine. Ses poèmes appellent toujours à la résistance de l’être devant les épreuves que l’existence nous impose. S’insurger contre la souffrance et la solitude, lutter contre la terreur et la mort est la leçon que le poète nous invite à apprendre : « Vivre jusqu’à l’instant qui te dit : / “il faut vivre ! ”, / l’absolu de l’aventure ! »
Vivre et aimer ! Restez debout devant la vie et la mort c’est l’essence de la condition humaine, rappelle-t-il à ses semblables et frères (« Ma peau est blanche, et alors ? / Le sang est toujours rouge / dans n’importe quelles veines il coule. »), avec l’art et la force qu’on lui connaît depuis longue date : « gémissant, en silence, on vit pour mourir sur la terre./ Notre orgueil rester jusqu’à la fin debout ! » Belle leçon de dignité.
Comme l’écrivait Max Alhau : « La poésie d’Horia Badescu demeure celle d’un homme attentif aux autres, dont le verbe dit avec justesse et lucidité le destin auquel chacun est voué mais qui demeure éclairé par une lumière inaltérable, triomphant des forces obscures, celle-là à laquelle il se réfère dans son cheminement poétique et existentiel. »

Sommaire: 

Été indien

Où va-t-il maintenant

Vide

Un jour qui commence

Lumière sombre d’hiver

Ainsi sont-elles venues les neiges

Des automnes, des hivers ont passé

Apaisée maintenant la lumière

L’instant

Voilà l’automne, dis-tu !

La musique

Incertain le matin de cette fin

Elle est venue et a passé

Ne fais pas confiance aux traces

Nous nous faisons comme les oiseaux des nids

Elle appuie la corbeille

Bouche de canon

Je te chante par chaque battement du cœur

Aime-moi avec la mort dans tes yeux

Ainsi

Qu’on sorte en pleine lumière

 

Vivre jusqu’à lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Samedi

Dimanche

Lundi

 

Celui qui reste debout

Dépasser les limites

Me voilà devant vous

De gauche à droite

Ne demande jamais

Ballade de ceux qui aiment la guerre

Tu n’as plus où te cacher

Maintenant quelqu’un est tué sur la terre

Nature vivante et nature morte

On se meurt sous ce ciel vide

Tu ris à haute voix

Une lettre de Socrate

Quelqu’un vient te demander

La défense de Socrate

Depuis toute une vie tu attends

Tu t’es arrêté

Tu tends la main